Je crois que même si la guerre est un effort collectif, nous demeurons seuls dans un paysage anéanti.

A.Y. Jackson appréciait la solitude, qui est le compagnon de tout artiste. Le Canada désignait des artistes pour documenter l’implication du pays à la guerre. Seul, Jackson travaillait dans un paysage vidé par les tirs d’artillerie, en échappant à la proximité étouffante de la guerre dans les tranchées. Ses tableaux troublants montrent le bosquet sans arbre, la maison sans toit, le champ de bataille sans soldats… comme si un arbre solitaire était tout ce qu’il restait de l’existence.

– Viveka Melki

Appuyez sur les images ci-dessous pour afficher le contenu:

Cristal optique

«Les soldats dans la tranchée font partie d’un paysage bouleversé. Ils sont divisés entre le paysage familial de leur imaginaire et les horreurs de la réalité au champ de bataille. »
– Mark Raynes Roberts

Mémoire olfactive

« Sous une pluie lourde et continue, des odeurs de tabac mouillé, de sueur et d’urine s’entrechoquent. »
– Alexandra Bachand

Alexander Young (A.Y.) Jackson (1882-1974)

« A.Y. Jackson est l’un des peintres du Groupe des Sept. Son travail est synonyme de tableaux des paysages canadiens, l’art d’une nation qui, à partir des premières expositions du groupe en 1920, a affirmé une nouvelle vision de l’art au Canada. Avant qu’il ne soit un peintre précurseur des paysages canadiens, il était soldat et artiste de guerre. »
– Alexander Reford

Lire la suite

Lettre de Cantlie