Je crois que le chagrin est intérieur alors que le deuil est public.
Poète, soldat et médecin, John McCrae a prodigué des soins à des milliers de victimes au sein de l’Hôpital général canadien en France. Épuisé, il succomba à une pneumonie en 1918. Il fut enterré près de l’hôpital où il a travaillé de façon dévouée à sauver la vie de soldats de toutes les nations.
Après la mort d’un bon ami, McCrae a écrit ces mots qui sont maintenant célèbres : « Nous ne trouverons pas le repos, bien que les coquelicots fleurissent dans les champs de Flandres. » Ce message de chagrin personnel fut rendu public pour la première fois dans le magazine Punch, en 1915. Son poème a survécu à travers le symbole de commémoration qu’est devenu le coquelicot.
– Viveka Melki
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Cristal optique
« Au lendemain d’une bataille, deux médecins s’occupent des blessés pendant que les coquelicots flottent et disparaissent dans le ciel nocturne. »
– Mark Raynes Roberts
Mémoire olfactive
« L’odeur énigmatique de la mort. Ferreuse, âpre, lourde, que l’encens ne peut masquer. Le silence est envahissant. »
– Alexandra Bachand
John McCrae (1872-1918)
« John McCrae est un des combattants de la Première Guerre mondiale qui nécessite le moins de présentation. Sa paternité du poème de 1915 « In Flanders Fields » l’a rendu célèbre tout au long de sa vie. Son évocation de la guerre est l’un des poèmes les plus connus et récités en anglais. Le poème a fait du coquelicot le symbole solennel et, chaque année, il est porté par ceux qui désirent honorer la mémoire des soldats canadiens. »
– Alexander Reford