Avec le temps et sans porter attention, je crois que nous sommes voués à oublier.

Elsie Reford a fait une étude de commémoration. Peu de temps après la fin des hostilités, elle entreprit un pèlerinage sur les champs de bataille en France et dans les villes délabrées de la Belgique. C’était sa façon d’honorer la mémoire des hommes qu’elle a connus et qui ne sont pas revenus. Son fils Bruce a été blessé, mais il fut parmi les chanceux qui survécurent.

Elsie entretenait ses souvenirs de la même manière qu’elle prenait soin de son jardin. Elle conserva ses correspondances de guerre durant toute sa vie, en souvenir d’un monde perdu.

– Viveka Melki

Appuyez sur les images ci-dessous pour afficher le contenu:

Cristal optique

« Un couple édouardien visite la tombe de son fils après la guerre et le passage du temps fait s’évanouir son souvenir alors que les myosotis serpentent autour des silhouettes.»
– Mark Raynes Roberts

Mémoire olfactive

« L’heure bleue fait ressurgir la mémoire du passé, que sublime un parfum de fleurs de lys exacerbées. Un refuge du temps qui s’écrit. »
– Alexandra Bachand

Elsie Reford (1872-1967)

« Elsie Reford était l’une des femmes les plus dominantes de sa génération. Au début des années 1900, elle mit à profit ses compétences et ses aptitudes en organisation afin d’améliorer les hôpitaux et les aires de jeux de Montréal. En 1907, avec l’aide de Julia Drummond, elle fonda le Club canadien pour femmes de Montréal. »
– Alexander Reford

Lire la suite

Lettre de Cantlie