Je crois que l’amour inspire la fidélité et la poursuite d’objectifs communs.
Edward Savage était dévoué envers sa femme Marion. Il l’était tout autant à l’effort de guerre. Par sa force de caractère, il recruta d’autres hommes pour se joindre à la cause. Lors de la bataille de la crête de Vimy, son régiment triompha. En avril 1917, il écrivit à sa femme : « Je vous écris après la grande bataille. » En 1919, à Montréal, Edward et Marion furent réunis et dansèrent ensemble une dernière fois. Il survécut à chacune des batailles, sauf la dernière. En mars 1920, il fut l’une des 50 millions de victimes de l’épidémie de grippe espagnole. Marion ne s’est jamais remariée. Elle est morte en 1975. Sur sa pierre tombale, on lisait simplement : « Enfin ensemble. »
– Viveka Melki
Appuyez sur les images ci-dessous pour afficher le contenu:
Cristal optique
« Les feuilles d’érable virevoltent vers le sol, symbole des vies canadiennes perdues à la guerre, pendant que les alouettes occupent le ciel en signe d’espoir. »
– Mark Raynes Roberts
Mémoire olfactive
« Portées par un élan d’inspiration, des effluves de lavande, d’encens et de myrrhe s’élèvent en gage de loyauté. »
– Alexandra Bachand
Edward (Ted) Baldwin Savage (1887-1920)
« Ted Savage avait 27 ans lorsqu’il s’est enrôlé. Ce comptable agréé de Montréal était alors marié et père de deux enfants. Il aurait pu ne pas participer à la guerre. Au lieu de cela, Savage aida à recruter des hommes plus jeunes pour se joindre à l’effort de guerre. »
– Alexander Reford