C’est l’histoire d’un père, parti sur le front lors de la Première Guerre mondiale, qui envoie des fleurs séchées à sa toute petite fille pour qu’elle ne l’oublie pas. Voilà ce que raconte l’exposition « Fleurs d’armes » présentée au Château Ramezay à Montréal jusqu’au 31 mars 2019. Une façon originale et très émouvante de commémorer le centenaire de l’armistice qui a mis fin au premier conflit mondial, en 1918.

Il s’appelait George Stephen Cantlie, lieutenant-colonel de l’armée canadienne, envoyé sur le front combattre l’ennemi allemand lors de la première guerre mondiale. Montréalais d’origine, il est père de cinq enfants. La petite dernière s’appelle Celia, elle n’a qu’un an quand son papa part à la guerre. Alors, pour lui dire tout son amour, parce qu’il ne sait pas s’il reviendra un jour et parce qu’il ne veut pas qu’elle l’oublie, il cueille pour elle des fleurs, dans les trous d’obus, dans les champs de bataille qu’il traverse ou dans les jardins qu’il croise. Des fleurs qu’il fait sécher dans un livre et qu’il envoie avec des petits mots d’amour : «from Daddy with love», «with love from Baba to darling Celia»…

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